État islamique dans le Grand Sahara

L'État islamique dans le Grand Sahara (parfois désigné par le sigle EIGS) est une organisation militaire et terroriste d'idéologie salafiste djihadiste, née le d'une scission d'Al-Mourabitoune provoquée par l'allégeance d'un de ses commandants, Adnane Abou Walid al-Sahraoui, à l'État islamique deux jours auparavant. Abou Bakr al-Baghdadi, « calife » de l'État islamique, reconnaît officiellement cette allégeance le .

État islamique dans le Grand Sahara

Idéologie Salafisme djihadiste
Objectifs Expansion au Sahel du califat proclamé par l'État islamique
Instauration de la charia
Statut Actif
Fondation
Date de formation
Origine Scission d'Al-Mourabitoune
Actions
Mode opératoire Guérilla, terrorisme
Zone d'opération Mali, Niger, Burkina Faso, Algérie, Nigéria, Bénin[1],[2],[3]
Période d'activité - en cours
Organisation
Chefs principaux Adnane Abou Walid al-Sahraoui
Membres ~ 1 000[4]
Allégeance État islamique
Répression
Considéré comme terroriste par France, États-Unis, ONU
Guerre du Mali
Guerre du Sahel

En , l'État islamique dans le Grand Sahara intègre l'État islamique en Afrique de l'Ouest.

Fondation

Adnane Abou Walid al-Sahraoui, a priori originaire du Sahara occidental[5], est un combattant djihadiste de longue date et était le porte-parole du MUJAO, un groupe essentiellement constitué d'Arabes du Mali[6].

Lorsque, le , le MUJAO et les Signataires par le sang de Mokhtar Belmokhtar fusionnent pour former un nouveau groupe djihadiste, Al-Mourabitoune[7], Adnane Abou Walid Al-Sahraoui reste un des commandants les plus importants de ce dernier.

Toutefois, le , Adnane Abou Walid Al-Sahraoui annonce dans un communiqué que, au nom d'Al-Mourabitoune, il prête allégeance à l'État islamique[8],[9],[10],[11],[12]. Deux jours plus tard, Mokhtar Belmokhtar dément cette allégeance d'Al-Mourabitoune à l'EI en arguant que le communiqué d'Al-Sahraoui « n'émane pas du Conseil de la Choura »[13],[14].

Adnane Abou Walid Al-Sahraoui fait alors sécession et baptise son groupe « État islamique dans le Grand Sahara ». Ce n'est toutefois que plus d'un an après, le , que l'État islamique reconnaît officiellement l'allégeance du groupe d'Al-Sahraoui[15],[16],[11].

Relations avec les groupes affiliés à al-Qaïda

Contrairement à d'autres régions, les relations entre l'État islamique et al-Qaïda ne seraient pas conflictuelles au Sahel. En , Djamel Okacha, le chef d'AQMI au Sahel, donne une interview au site d'information mauritanien Al-Akhbar dans laquelle il déplore l'allégeance d'Al-Sahraoui à l'État islamique mais affirme que « les contacts ne sont pas rompus »[17],[18],[19],[11].

En , Amar, le porte-parole de l'EIGS assure qu'au Sahel l'ensemble des djihadistes affiliés à l'État islamique et à al-Qaïda « luttent ensemble » et « se donnent la main » contre les forces du G5 Sahel et l'armée française[20].

Le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, affirme également dans un rapport rendu public le 6 janvier 2018, que la MINUSMA « a reçu des informations » selon lesquelles l'État islamique dans le Grand Sahara et le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans « agissaient en parallèle et probablement en collaboration »[20]. Selon Jeune Afrique, Adnane Abou Walid al-Sahraoui et Iyad Ag Ghali, le chef du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, se seraient même rencontrés dans la région de Kidal au début du mois de [21]. Selon le général Bruno Guibert, commandant en chef de la force Barkhane (2017-2018), l'État islamique dans le Grand Sahara et le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans sont « deux mouvances concurrentes sur le terrain, qui peuvent nouer ponctuellement des alliances opportunistes. [...] Pour autant, des divergences de fonds persistent entre l'EIGS et ag Ghali. Notamment dans le rapport aux populations locales. Le premier pratique la prédation brutale, à l'inverse de la tactique d'enracinement préconisée par le second »[22].

Vers fin 2019 et début 2020, plusieurs membres de la katiba Macina et un lieutenant d'Amadou Koufa font défection en faveur de l'État islamique ce qui aurait provoqué des affrontements entre les deux groupes[23],[24],[25],[26], notamment dans les environs de Dongo, dans le Cercle de Youwarou, le 9 ou le [27]. Abdoul Hakim Al-Sahraoui aurait exigé d'Amadou Koufa un dédommagement pour la perte de plusieurs combattants au cours d'affrontements entre les deux groupes rivaux. Cette offre de réconciliation aurait été rejetée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, entraînant la reprise des combats entre les deux formations[28].

L'année 2020 marque la rupture entre le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), lié à al-Qaïda, et l'État islamique dans le Grand Sahara (EIGS), qui entrent en guerre ouverte après quelques années de coexistence pacifique[29],[30]. La montée en puissance de l'État islamique au Sahel, la défection en sa faveur de combattants de la katiba Macina dans la région de Mopti et l'annonce de l'ouverture de négociations entre le gouvernement malien et le GSIM provoquent le début des hostilités[29],[30]. Les premières escarmouches éclatent début janvier à Mondoro, à Dongo et dans le Cercle de Youwarou, dans la région de Mopti, au centre du Mali[29],[27]. Les affrontements les plus importants ont lieu en mars et avril dans la région de Mopti, où le GSIM mène plusieurs raids nocturnes[29],[31]. Début avril, plusieurs dizaines de combattants sont tués à Dialloubé[31]. Le , des combats ont lieu dans la région de Gao[29]. Le , le point de non-retour est atteint lorsqu'Al-Naba, le magazine de propagande de l'État islamique, qualifie Iyad Ag Ghali et Amadou Koufa d'« apostats » et les accuse de trahison pour avoir accepté de négocier avec le gouvernement du Mali[29],[32]. Les combats se succèdent. Le , 13 hommes du GSIM et sept de l'EIGS sont tués à Détembé, à la frontière du Niger et du Burkina Faso[29]. Le , 14 hommes de l'EIGS sont tués et quatre capturés par le GSIM près de la ville malienne de Ndaki, non loin de la frontière avec le Burkina Faso[33]. Dans l'ensemble, le GSIM prend l'avantage et demeure la force djihadiste dominante au Mali, mais l'État islamique se maintient dans la zone des trois frontières[29],[30].

Organisation, effectifs et zone d'implantation

Un combattant de l'EIGS filmé pendant l'embuscade de Tongo Tongo.

Commandants

Le groupe a été fondé et est dirigé par Adnane Abou Walid al-Sahraoui[11] qui est tué par l'armée française selon une annonce du 15 septembre 2021[34].

Le numéro 2 du groupe est Yoro Abdeslam, dit Abdel Hakim al-Sahraoui[35],[36]. Le , il est déclaré grièvement blessé au cours d'affrontements fratricides avec le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans dans la région du Soum[28]. Malade, il meurt le 23 mai 2021, de causes naturelles[35],[36],[37].

Parmi ses autres commandants figurent Doundoun Chefou[38], Illiassou Djibo alias Petit Chafori (ou Djafori)[38],[39] ; Mohamed Ag Almouner, dit « Tinka », tué par l'armée française le [40],[41],[42],[43],[44] ; et Almahmoud Ag Baye, dit « Ikarey », tué le 15 juin 2021 par les forces franco-nigériennes au sud-ouest de Ménaka[45]. Deux autres chefs, Rhissa al-Sahraoui et Abou Darda, sont capturés par l'armée française le 16 juin 2021[36].

Effectifs

Début 2017, Marc Mémier, chercheur à l'Institut français des relations internationales (IFRI), estime que l'État islamique dans le Grand Sahara compte quelques dizaines d'hommes  sans compter les sympathisants  pour la plupart des Maliens de la région de Gao[11]. Fin 2015, RFI indique quant à elle que l'effectif du groupe s’élèverait à une centaine[46].

Selon un rapport du Combating Terrorism Center (CTC) de West Point, l'EIGS compterait 425 combattants en [47].

En 2021, le groupe compterait 1 000 combattants[4].

Zone d'implantation et base ethnique

L'État islamique dans le Grand Sahara est principalement actif au sud-ouest du Niger, dans la région de Tillabéri[48], au sud-est du Mali, dans la région de Ménaka[49] et au nord du Burkina Faso, dans les régions de Soum et d'Oudalan[50]. Cette région prend alors le nom de « zone des trois frontières »[50].

Comme pour les autres groupes armés au Sahel, djihadistes ou non, l'EIGS s'inscrit dans une dynamique largement communautaire[5]. Une large partie de ses combattants sont ainsi des Peuls.

Au Mali, ces derniers sont pour la plupart des ressortissants nigériens que les sécheresses et la poussée démographique des paysans zarmas et haoussas, qui s'exerce du sud vers le nord, ont rejetés du côté malien de la frontière[39].

Adnane Abou Walid al-Sahraoui a gagné le soutien de nombreux membres de cette communauté en promettant de les protéger contre les razzias et les vols de bétails menés par les Touaregs[38], à commencer par les Dahoussahak.

Cependant l'EIGS compterait des membres des deux communautés[51]. Ainsi, à l'heure actuelle, les combattants de l’EIGS se diviseraient entre deux katibas (unités combattantes), l’une composée principalement de Daoussahak et l’autre de Peuls[52].

En , l'État islamique s'implante dans les environs de Nampala, dans la région de Mopti, avec le ralliement d'une soixantaine de combattants ayant fait défection de la katiba Macina et qui prêtent allégeance à l'État islamique dans une vidéo[53],[54].

Dès le début de l'année 2021, le groupe djihadiste étend son emprise dans le nord du Niger vers Tillia[55]. Les djihadistes, le 2021 coupent la main et le pied a trois bandits de grand chemin sur une place de marchée bondée au Mali, une première depuis 2012[56].

Crisis group dit dans un rapport le 2021, que l'EIGS serait entrain de s'implanter de plus en plus au sud ouest du Niger, entre Maradi et Dogondoutchi. A partir de cette base, l'EIGS serait entrain de s'implanter au Nigeria dans la province de Sokoto, Zamfara et Katsina[3].

Communication

Initialement, l'État islamique dans le Grand Sahara a sa propre production médiatique, non relayée par l'appareil de propagande de l'État islamique[57].

Cela change à partir de , où les attaques de l'État islamique dans le Grand Sahara sont désormais revendiquées sous le label de l'État islamique en Afrique de l'Ouest[57].

Les deux branches demeurent cependant séparées territorialement et l'hypothèse d'une subordination de l'EIGS à l'EIAO n'est pas certaine[57].

Actions

La prison de Koutoukalé, au Niger, quelques heures après l'attaque de l'EIGS.

Après l'allégeance à l'EI en , alors toujours pas reconnue par cette dernière, le groupe ne se manifeste plus[5] et ce n'est que le 3 qu'il revendique une attaque, celle lancée deux jours plus tôt sur un poste de douane à Markoye, au Burkina Faso par un petit groupe de deux ou quatre djihadistes attaque (un douanier et un civil tués)[58],[59],[60].

Puis deux autres attaques sont revendiquées : le , sur Intangom (quatre soldats burkinabés tués)[61],[60],[62] ; le , celle menée par une dizaine de combattant sur la prison de Koutoukalé, près de Niamey (Niger) qui échoue (un djihadiste est tué)[63].

Le , l'EIGS revendique l'attaque de Tilwa menée le contre l'armée nigérienne, et le groupe affirme que l'opération a été directement organisée et commanditée par Al-Sahraoui[64].

Le , après une attaque contre un poste de militaire à Abala, au Niger, les djihadistes de l'État islamique se replient au Mali. Mais ils sont alors attaqués par l'armée malienne, l'armée française mais aussi les miliciens touaregs du GATIA et du MSA.

En effet, alors que l’État malien reste absent d’une grande partie du Nord du pays, les autorités nigériennes comme les militaires français commencent à collaborer avec des groupes politico-militaires implantés au Mali, notamment le Groupe autodéfense touareg Imghad et alliés (GATIA) et le Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA) pour sécuriser la frontière entre le Mali et le Niger[39]. Mais, en dépit de succès militaires ponctuels, le recours à ces groupes à base ethnique (Touareg imghad pour le GATIA, Dahoussahak pour le MSA)[5] contre l'EIGS plonge la région dans un violent cycle de représailles intercommunautaires[51] qui menace d’embraser la région[39], voire facilite le recrutement du groupe jihadiste, notamment auprès des Peuls[51].

Adnane Abou Walid Al-Sahraoui, pour sa part, diffuse une missive accusant les Touaregs de ces deux communautés d'être les complices de la France et du Niger et menaçant les chefs du MSA et du GATIA, Moussa Ag Acharatoumane et El Hadj Ag Gamou[65],[66].

Le groupe revendique également l'embuscade de Tongo Tongo, dans laquelle quatre militaires nigériens et quatre militaires américains trouvent la mort le [20],[67],[68].

Au Burkina Faso, en , l'État islamique dans le Grand Sahara revendique également l'assassinat du maire de Koutougou et l'enlèvement d'un maître d'école à Nassoumbou, dans la région du Soum ; le porte-parole du groupe, Amar, déclare que « tous ceux qui enseignent en français seront combattus »[69],[70].

Affaibli début 2019, l'État islamique dans le Grand Sahara remonte en puissance au cours de l'année[71]. Il mène alors une série d'attaques meurtrières dans la zone des trois frontières avec l'embuscade de Baley Beri le (28 militaires nigériens tués), l'attaque de Koutougou le (24 militaires burkinabés tués), l'attaque d'Indelimane le (49 militaires maliens tués), l'attaque d'Inatès le (71 militaires nigériens tués), l'attaque d'Arbinda le (7 militaires burkinabés et 35 civils tués) et l'attaque de Chinégodar le (89 militaires nigériens tués)[72]. L'État islamique revendique également une attaque au véhicule piégé, commise le contre une base de l'armée algérienne à Bordj Badji Mokhtar, et dans laquelle un militaire algérien trouve la mort[73].

L'organisation multiplie les massacres en dans la région frontalière entre le Niger et le Mali, tuant plus de 200 personnes en l'espace d'une semaine : 66 civils revenant du marché de la ville de Banibangou le , 33 militaires dans une embuscade à Tessit le même jour, et 137 civils dans la région de Tahoua au cours d’un raid mené par des dizaines d’hommes armés allant de village en village le [74]. L'EIGS justifie ces massacres en affirmant que des communautés locales travaillent avec les gouvernements de la région pour constituer des milices[35].

Début mai 2021, trois voleurs sont amputés d'une main ou d'une jambe à Tin-Hama, dans la région de Gao, au Mali, par des hommes de l'EIGS[35],[75],[76]. Il s'agit alors de la première fois depuis 2012 que des djihadistes appliquent au grand jour des châtiments liés à la charia[35].

Crimes de guerre

L'État islamique dans le Grand Sahara est le plus violent des groupes djihadistes au Sahel et commet de nombreuses exactions. Le , au moins quatre civils touaregs du groupe des Imghad, dont un enfant, sont assassinés à Intessikite, à une quarantaine de kilomètres de la ville de Ménaka, par des hommes suspectés de faire partie de l'EIGS[77]. Le groupe est également accusé d'être responsable de la mort de quatre civils à Inwelane, dans la commune de Talataye, en [78],[79],[80]. En , l'EIGS revendique trois assassinats au Mali[81].

À partir de 2018, les tueries se multiplient avec notamment les massacres d'Aklaz et Awkassa (les 26 et [82]), les massacres de Tinabaw et Tabangout-Tissalatatene (les 11 et )[83] et les massacres de Taghatert et Inekar-Ouest (le )[84], pendant lesquels près de 150 civils touaregs daoussahak sont tués.

Le , six travailleurs humanitaires français et de leurs guide et chauffeur nigériens sont assassinés lors de l'attaque de Kouré[85]. L'EIGS est également soupçonné d'être responsable des massacres de Tchoma Bangou et Zaroumadareye (environ 100 civils nigériens tués le )[86], du massacre de Darey-Daye (66 civils nigériens tués le )[87], du massacre de Tillia (137 civils touaregs tués le )[87],[88] et des massacres de Karou, Ouattagouna, Daoutegeft et Dirga (au moins 51 civils maliens tués le )[89],[90].

D'après la ministre française des Armées Florence Parly, l'EIGS serait responsable de la mort de 2 000 à 3 000 civils au Mali, au Niger et au Burkina Faso, de 2015 à 2021[91].

Financements

Les djihadistes se financent grâce aux trafics dans la région, particulièrement l'or. Plus de trois millions de personnes y vivrai. L'exportation d'or dans la région rapporte plus de 4,5 milliards d'euros annuellement. Les djihadistes profiterait du trafic pour se financer, recruter, et s'implanter dans la région[92].

L'État islamique se finance aussi avec la vente de motos notamment de la marque Honda, réputée fiable, peu bruyante, et surtout facile d'accès notamment pour les pièces[93].

Le trafic d'armes est une source de financement pour les groupes djihadistes. L'impôt islamique (Zakat) profite aussi aux groupes armées terroristes[94].

Selon une étude réalisée en 2019 par l'Institut d'études de sécurité (ISS Africa), les groupes djihadistes sahéliens s'autofinancent grâce à des trafics locaux, comme le trafic d'armes, à une forme d'impôt sur le bétail et à l'exploitation artisanale de l'or[95].

Références

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  8. Le groupe El-Mourabitoune prête allégeance à l’État islamique, Alakhbar, 13 mai 2015.
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  12. Sahel : un chef d'Al-Mourabitoune prête allégeance à l’organisation de l’État islamique, France 24 avec AFP, 15 mai 2015.
  13. Bel Mokhtar dément l’allégeance du groupe El-Mourabitoune à l’État Islamique, Alakhbar, 15 mai 2015.
  14. Mokhtar Belmokhtar récuse l'allégeance du groupe Al-Mourabitoune à l’EI, France 24 avec AFP, 15 mai 2015.
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  73. Algérie : Daesh revendique l’attaque suicide contre une base militaire, 20 Minutes avec AFP, 11 février 2020.
  74. Célian Macé, « Au Niger, l’escalade macabre de l’Etat islamique », sur Libération,
  75. Eléonore Abou Ez, Au Mali, des amputations dans le Nord rappellent "les horreurs" de la crise de 2012, Franceinfo, 20 mai 2021.
  76. Morgane Le Cam, Dans le nord du Mali, trois civils amputés par des terroristes, Le Monde, 5 mai 2021.
  77. Mali: 4 civils tués dans une attaque djihadiste, Le Figaro avec AFP, 25 juillet 2017.
  78. Mali: à Gao, la situation sécuritaire est inquiétante, RFI, 5 février 2018.
  79. Mali : quatre civils tués dans le nord du pays, BBC, 4 février 2018.
  80. Baba Ahmed, Mali – Ag Acharatoumane (MSA) : « L’État islamique au Grand Sahara ne sera pas vaincu par des forces étrangères », Jeune Afrique, 19 avril 2018.
  81. L’EI au Grand Sahara affirme avoir abattu plusieurs personnalités et profère des menaces de mort au Général Gamou, Kibaru, 29 mai 2018.
  82. L'ONU dénonce les tueries de civils à Ménaka au Mali, VOA avec AFP, 1er mai 2018.
  83. Tiemoko Diallo et Souleymande Ag Anara, Plus de 40 civils touaregs tués au Mali, Reuters, 13 décembre 2018.
  84. Baba Ahmed, Mali : une attaque jihadiste fait 37 victimes, dont 27 civils touaregs, Jeune Afrique, 17 janvier 2019.
  85. Niger: le bilan s'alourdit après l'attaque de deux villages dans l'ouest du pays, RFI, 3 janvier 2021.
  86. Niger : les attaques de dimanche ont fait au moins 137 morts, selon le gouvernement, France 24, 22 mars 2021.
  87. Célian Macé, Au Niger, l’escalade macabre de l’Etat islamique, Libération, 22 mars 2021.
  88. Mali : plus de 50 civils tués par des djihadistes présumés, Le Figaro avec AFP, 9 août 2021.
  89. Serge Daniel, Mali: une quarantaine de civils tués par des jihadistes dans le nord du pays, RFI, 9 août 2021.
  90. Marc Daou, Abou Walid al-Sahraoui, vétéran du jihad, était la cible n°1 de la France au Sahel, France 24, 16 septembre 2021.
  91. https://www.crisisgroup.org/fr/africa/sahel/burkina-faso/282-reprendre-en-main-la-ruee-vers-lor-au-sahel-central
  92. https://www.rfi.fr/fr/emission/20191211-sahel-aujourd-hui-jihadistes-financent-localement-iss
  93. https://www.rfi.fr/fr/emission/20191211-sahel-aujourd-hui-jihadistes-financent-localement-iss
  94. Christophe Boisbouvier, Sahel : «Aujourd'hui, les jihadistes se financent localement», RFI, 11 décembre 2019.
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