Établissements pénitentiaires de l'Indre

Les établissements pénitentiaires de l'Indre sont aux nombre de deux. Ces deux établissements sont placés dans le ressort de la cour d'appel de Bourges ainsi que du tribunal de grande instance (TGI) de Châteauroux et la juridiction compétente en matière administrative est le tribunal administratif de Limoges. Les établissements sont placés sous la direction interrégionale Centre-Est Dijon.

Le département de l'Indre en France.

Maison centrale de Saint-Maur

La maison centrale a été mise en service en 1975[1]. Elle se présente sous la forme d'un pentagone régulier composé de quatre[1] bâtiments réguliers, l'un administratif, les trois autres, rectangulaires et parallèles, constituant la zone de détention. La maison dispose d'une capacité d'accueil de 260[1] places.

Elle est située sur la commune de Saint-Maur[1],[2] et à environ km de Châteauroux.

Une maison centrale reçoit les condamnés les plus difficiles. Leur régime de détention est essentiellement axé sur la sécurité.

Les détenus[3] les plus connus ayant ou étant encore incarcéré, à la maison centrale de Saint-Maur sont : Georges Ibrahim Abdallah, Ilich Ramírez Sánchez, Jean-Marc Rouillan, Jean-Claude Romand[4], Patrick Henry[5], François Besse[6] et Marcel Barbeault[7].

Centre pénitentiaire de Châteauroux

Le centre pénitentiaire, appelé aussi « centre pénitentiaire du Craquelin » a été mis en service en 1991[8]. Il est situé à proximité du centre-ville de Châteauroux[8],[9]. Il comprend un centre de détention[8] et une maison d'arrêt[8]. Il dispose aussi d'un service médico-psychologique régional (SMPR). Le centre pénitentiaire dispose d'une capacité d'accueil de 366[8] places.

Le centre de détention

La population pénale du centre de détention peut être issue de toute la France. Le centre de détention dispose d'une capacité d'accueil de 259[8] places.

La maison d'arrêt

La population pénale de la maison d'arrêt est principalement originaire de l'Indre et des départements limitrophes. La maison d'arrêt dispose d'une capacité d'accueil de 96[8] places.

Le quartier de semi-liberté

Le quartier[8] de semi-liberté dispose d'une capacité d'accueil de 10[8] places.

Notes et références

  1. « Maison centrale de Saint-Maur », sur le site du Ministère de la Justice (consulté le ).
  2. « Maison centrale de Saint-Maur » sur Géoportail (consulté le 12 janvier 2020).
  3. Bruno Mascle, « La maison centrale fait partie du paysage », La Nouvelle République du Centre-Ouest, Indre, (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Jean-Claude Romand : il est libérable en 2015 », Le Dauphiné Libéré, Ain, (lire en ligne, consulté le ).
  5. Géraldine Catalano, « Patrick Henry entame une grève de la faim », L'Express, (lire en ligne, consulté le ).
  6. Patricia Tourancheau, « Rédemption François Besse sort par la grande porte », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Marcel Barbeault, "le premier tueur de l'Oise" », RTL, (lire en ligne, consulté le ).
  8. « Centre pénitentiaire de Châteauroux », sur le site du Ministère de la Justice (consulté le ).
  9. « Centre pénitentiaire de Châteauroux » sur Géoportail (consulté le 12 janvier 2020).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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