Élections législatives françaises de 1827
Les élections législatives ont eu lieu les 17 novembre et .
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Élections législatives françaises de 1827 | ||||||||||||||
430 députés | ||||||||||||||
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et | ||||||||||||||
Type d’élection | Élections législatives | |||||||||||||
Corps électoral et résultats | ||||||||||||||
Votants | 94 000 | |||||||||||||
Ultra-royalistes – Jean-Baptiste de Villèle | ||||||||||||||
Voix | 40 420 | |||||||||||||
43,02 % | 53 | |||||||||||||
Députés élus | 185 | 228 | ||||||||||||
Doctrinaires – Gilbert du Motier de La Fayette | ||||||||||||||
Voix | 37 600 | |||||||||||||
39,53 % | 35,6 | |||||||||||||
Députés élus | 170 | 153 | ||||||||||||
Ultra-royalistes « pointus » – François-Régis de La Bourdonnaye | ||||||||||||||
Voix | 15 980 | |||||||||||||
17,44 % | ||||||||||||||
Députés élus | 75 | |||||||||||||
Représentation de l'assemblée | ||||||||||||||
Gouvernement | ||||||||||||||
Sortant | Élu | |||||||||||||
Jean-Baptiste de Villèle Ultra-royalistes |
Jean-Baptiste Sylvère Gaye de Martignac Doctrinaires | |||||||||||||
Mode de scrutin
Le mode de scrutin est celui défini par la loi de juin 1820 dit « du double vote » qui associe le scrutin uninominal selon le découpage de 1820 pour les trois cinquièmes des députés, élus le 17 novembre, et le scrutin plurinominal départemental, élus le 24 novembre[1]. Les deux collèges d'électeurs sont définis par leurs revenus (suffrage censitaire), l'accès au collège départemental nécessitant des revenus plus élevés et permettant de voter deux fois.
Résultats
Parti | Voix | % | Sièges | |
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Ultra-royalistes | 40 420 | 43,02 | 185 | |
Doctrinaires | 37 600 | 39,53 | 170 | |
Divers Droite | 15 980 | 17,44 | 75 |
Ces élections marquent la victoire des opposants à Villèle, qui s'étaient associés lors des élections, faisant échouer un grand nombre de candidats ministériels. De plus, la société Aide-toi, le ciel t'aidera fondée par Guizot a permis de déjouer une partie des manœuvres électorales de l'administration, notamment en inscrivant des électeurs injustement oubliés des listes électorales. Les candidats de gauche ont fait cause commune avec ceux de la défection, menée par Chateaubriand, et ceux des pointus, menés par La Bourdonnaye. Après cet échec, Villèle est forcé de démissionner, laissant sa place à Martignac. La chambre élue sera dissoute par le Roi le .
Bibliographie
- Bernard Gaudillère, Atlas historique des circonscriptions électorales françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Hautes Études médiévales et modernes » (no 74), , 839 p. (ISBN 2-600-00065-8).
- Emmanuel de Waresquiel et Benoît Yvert, Histoire de la Restauration (1814-1830) : naissance de la France moderne, Perrin, Paris, 1996. Réédité en format de poche avec mise à jour de la bibliographie, Perrin, Paris, 2002. (ISBN 2-26201-901-0).
- M. le baron de Vanssay, préfet, Mémorial des élections de la Seine-Inférieure en 1827 [lire en ligne].
Notes et références
- Gaudillère 1995, p. 10.
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