Église et prieuré Saint-Martin de Blanot

L'église Saint-Martin est une église romane située sur le territoire de la commune de Blanot dans le département français de Saône-et-Loire et la région Bourgogne-Franche-Comté. Elle relève à ce titre de la paroisse Saint-Augustin en Nord-Clunisois, qui a son siège à Ameugny.

Église et prieuré Saint-Martin
de Blanot

Le haut clocher et le chevet de l'église romane Saint-Martin de Blanot.
Présentation
Culte Catholique romain
Type Église
Rattachement Édifice consacré du diocèse d'Autun relevant de la paroisse Saint-Augustin en Nord-Clunisois (Ameugny)
Début de la construction XIe siècle
Fin des travaux XIIe siècle
Style dominant Art roman
Protection  Inscrit MH (1925)
 Classé MH (1929)
Géographie
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Ville Blanot
Coordonnées 46° 28′ 25″ nord, 4° 44′ 02″ est
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire

Historique

L'église date des XIe et XIIe siècles.

L'une des plus anciennes représentations figurées de l'église et du prieuré est un dessin réalisé en 1861 par Rousselot, inspecteur des Forêts (volume conservé à l'Académie de Mâcon).

Elle fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le , alors que le prieuré du XVIe siècle qui l'entoure fait l'objet d'une inscription depuis 1925[1].

En 2020, avec 126 autres lieux répartis sur le territoire du Pôle d'équilibre territorial et rural (PETR) Mâconnais Sud Bourgogne, l'église a intégré les « Chemins du roman en Mâconnais Sud Bourgogne » et bénéficié de la pose d'une signalétique spécifique[2].

Architecture

Église

L'église est cimentée et recouverte de lauzes.

Elle possède un chevet roman constitué d'une abside semi-circulaire présentant pour toute ornementation une frise de dents de scie logée sous la corniche.

La travée de chœur est surmontée d'un beau clocher carré, percé à l'avant-dernier étage de paires de baies géminées séparées par des colonnes, insérées dans un décor de bandes lombardes. Le dernier niveau, séparé du précédent par un cordon de pierres, est percé sur chaque face d'une paire de baies géminées à abat-sons et surmonté d'une corniche en saillie soutenue par des modillons à copeaux.

La couverture débordante du clocher date du 18e.

À l'angle sud-ouest de la nef est visible la « pierre du Compagnon », dalle (1,76 m x 0,81 m) découverte vers 1960 par Maurice Bonnefoy aux abords de l'église (dans l'ancien mur de clôture du cimetière), rattachée au souvenir oralement transmis de génération en génération d'un ouvrier maçon (ou charpentier ?) qui serait mort accidentellement lors de la « construction » de l'église (pierre gravée d'un buste portant une croix, encadré de part et d'autre de plusieurs outils)[3].

La pierre dite « du Compagnon », découverte en 1960 et dont les attributs sont ceux d'un tailleur de pierre (pierre tombale remontant peut-être à la construction de l'église).

Références

  1. Notice no PA00113119, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Dans le cadre d'une démarche du PETR Mâconnais Sud Bourgogne visant à « mieux faire connaître le patrimoine roman, en confiant à un bureau d’études le soin de rassembler de façon homogène les informations sur chaque édifice ainsi que de créer et d’installer sur sites des panneaux d’information » (source : https://maconnais-sud-bourgogne.fr/en-actions-petr/edifices-romans.html).
  3. Maurice Bonnefoy, La pierre du Compagnon, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 83 (automne 1990), pp. 10-11.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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