Église du Sacré-Cœur de Dijon

L’église du Sacré-Cœur de Dijon est une église de style néo-byzantin construite dans les années 1930, dans le quartier de la Maladière, situé au nord-est de Dijon.

Pour les articles homonymes, voir église du Sacré-Cœur.

Église
Sacré-Cœur de Dijon
Présentation
Culte Catholique romain
Type Église
Rattachement Archidiocèse de Dijon
Début de la construction 1933
Fin des travaux 1938
Architecte Julien Barbier
Style dominant Néo-byzantin
Protection  Inscrit MH[1]
Géographie
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Ville Dijon
Coordonnées 47° 20′ 08″ nord, 5° 03′ 10″ est
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dijon

Historique

La construction de cette église fut décidée en 1931 par l’évêque de Dijon de l'époque : Mgr Pierre Petit de Julleville, qui devint par la suite cardinal. Le père Tattevin, curé de la paroisse s'est engagé tant dans la conception générale (dimension, matériaux) que dans la collecte des fonds privés assurant le financement.

La pose de la première pierre eut lieu deux ans plus tard, le . Édifiée sur les plans de l'architecte parisien Julien Barbier, l'église fut consacrée le .

Depuis le , l'église est inscrite au titre des monuments historiques[1].

Architecture

Dimensions

  • Longueur  : 31 mètres
  • Largeur du transept : 24 mètres
  • Hauteur du clocher : 50 mètres
  • Hauteur de la coupole : 23 mètres
  • Hauteur sous voûte de la nef et du chœur : 14 mètres

Caractéristiques

A l'église proprement dite s'ajoute une crypte, des sacristies, un baptistère, un presbytère et des salles de réunion.

Les artistes qui ont participé à cette réalisation sont Charles Mauméjean et Sylvaine Collin, peintres ; Urbain Moret, décorateur ; Louis Barillet, Francis Chigot, J. Hébert-Stevens, Jacques Le Chevallier , Théodore Nanseen et Gaudin, maîtres verriers.

Des qualités architecturales et artistiques de l'église sont identifiées dans la guide d'architecture en Bourgogne[2] : "l'architecture témoigne non seulement d'une sensibilité à l'art roman mais également d'une influence byzantine, perceptible à l'extérieur... Attestant du renouveau de l'art sacré et l'importance accordée aux arts décoratifs dans les programmes religieux de l'entre-deux-guerres, la décoration intérieure affiche la richesse de ses matériaux, de ses techniques et de son iconographie".

Galerie

Intérieur

La crypte

Les vitraux

Les mosaïques

Extérieur

Notes et références

  1. Notice no PA21000071, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. CAUE de Saône-et-Loire, Guide d'architecture en Bourgogne 1893-2007, Montceaux-les-Mines, Editions A. et J. Picard, , 400 p. (ISBN 978-2-7084-0821-0), p. 155

Liens externes

  • Portail de l’architecture chrétienne
  • Portail de Dijon
  • Portail des monuments historiques français
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.