Église Saint-Martial d'Assas
L'église Saint-Martial d'Assas est une église romane située à Assas dans le département français de l'Hérault en région Occitanie, réputée pour le tympan de sa porte méridionale.
| Église Saint-Martial d'Assas | ||||
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| Présentation | ||||
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| Culte | Catholique | |||
| Dédicataire | Saint Martial | |||
| Type | Église castrale puis paroissiale | |||
| Début de la construction | XIIe siècle | |||
| Fin des travaux | XIXe siècle | |||
| Style dominant | Art roman languedocien | |||
| Protection |  Classé MH (1987)
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| Géographie | ||||
| Pays |  France |
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| Région | Occitanie | |||
| Département | Hérault | |||
| Ville | Assas | |||
| Coordonnées | 43° 42′ 05″ nord, 3° 53′ 54″ est | |||
| Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Hérault
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Historique
L'église Saint-Martial d'Assas (localité appelée Arsaz[1] en 1129) fut construite au XIIe siècle et modifiée au XIIIe, XVIIe et XIXe siècles[2].
Elle est au départ la chapelle du château féodal, aujourd'hui disparu. Elle est accolée au château d'Assas par l'extrémité de sa nef unique.
Confisquée et vendue comme bien national à la Révolution, elle est acquise en 1797 par André Crépin Bouschet, de Montpellier. La commune rachètera l'église à sa veuve en 1822.
Une première protection, ne classant que le porche et la fenêtre absidiale, fut prise par arrêté du . Cet arrêté a été annulé et remplacé : depuis le l'église dans son ensemble fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques[2].
Au début du XXIe siècle, elle est entièrement restaurée.
Architecture extérieure
Les éléments remarquables qui subsistent de l'église romane sont le chevet, la fenêtre absidiale et le tympan de la porte méridionale, orné d'une fine résille de pierre.
Elle est dotée d'un clocher-mur à une cloche, dont l'entrée est indépendante de l'église.
Le chevet
Le chevet, érigé sur un soubassement en moellon, est édifié en pierre de taille de belle facture et surmonté d'une corniche moulurée.
La fenêtre absidiale à double ébrasement est encadrée de deux colonnettes ornées, à leur base, d'un double anneau torique et, à leur sommet, d'un chapiteau sculpté orné chacun d'un visage et de motifs végétaux. Le chapiteau de gauche est moderne. Ces chapiteaux supportent un arc torique (boudin).
- Le chevet
Le chevet. 
La fenêtre absidiale.
La porte méridionale
La porte méridionale est surmontée d'un intéressant tympan constitué d'une résille de pierre finement ajourée, possible réminiscence des fenêtres à claustra de l'architecture hispano-mauresque[3].
La porte est encadrée de deux colonnes ornées, à leur base, d'un double anneau torique et, à leur sommet, d'un chapiteau sculpté orné de motifs végétaux dont le relief a été accentué par des trous réalisés au trépan. Comme dans le cas de la fenêtre absidiale, ces chapiteaux supportent un arc torique (boudin).
- La porte méridionale
La porte et la fenêtre méridionales. .
La porte méridionale. 
Le chapiteau de gauche.
Notes et références
- Eugène Thomas, Dictionnaire topographique du département de l'Hérault comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie impériale, , XXXI-278 p., in-4° (notice BnF no FRBNF37326793, présentation en ligne, lire en ligne), p. 7.
- Notice no PA00103361, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Françoise Leriche-Andrieu, Itinéraires romans en Languedoc, éditions Zodiaque, 1982, p.101
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
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