Église Saint-Louis de Lamontjoie

L'église Saint-Louis est une église catholique située à Lamontjoie, en France[1].

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Église Saint-Louis

Façade occidentale
Présentation
Culte Catholique romain
Type Église paroissiale
Rattachement Diocèse d'Agen (siège)
Début de la construction XIIIe – XVIe siècles
Fin des travaux XIXe siècle
Protection  Inscrit MH (1984)
Géographie
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Lot-et-Garonne
Commune Lamontjoie
Sainte-Foy Lieu-dit
Coordonnées 44° 04′ 32″ nord, 0° 31′ 16″ est
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne

Localisation

L'église est située dans le département français de Lot-et-Garonne, sur la commune de Lamontjoie.

Historique

La bastide de Lamontjoie de Saint-Louis est fondée en 1298 par le sénéchal d'Agenais. Philippe le Bel confirme l'acte de fondation de la bastide l'année suivante. La tradition veut qu'il ait offert les reliques de Saint Louis à la bastide. Le seigneur de Lamontjoie était le roi de France.

La première église Saint-Louis date de cette époque. Il en subsiste des éléments dans le mur nord de l'église.

L’église est reconstruite et probablement agrandie vers l'est au XVIe siècle suivant un plan traditionnel au XVe siècle dans le Languedoc, avec nef unique et chapelles entre les contreforts, du nu intérieur des contreforts jusqu'aux façades latérales unies. Le chœur est désaxé par rapport à la nef. Les clés de voûtes du chœur doivent dater du 2e quart du XVIe siècle.

Les voûtes de la nef sont réalisées au milieu du XIXe siècle, sous l'épiscopat de Jean-Aimé de Levezou de Vesins. Une des clés de voûte porte les armes de l'évêque.

Les murs de la nef sont rehaussés en 1874 et la charpente de l'église entièrement refaite par le charpentier Alexandre Richefort, sous la direction de l'architecte départemental Léopold Payen.

Le clocher, à l'ouest de la nef, adossé au mur sud de la nef, et la façade occidentale présentent des désordres importants en 1899 et doivent être démolis. Le projet de reconstruction de Léopold Payen et de son fils, Édouard Payen, est accepté en 1900, sans la flèche prévue du clocher, et avec un décor limité faute de financement. Une aide financière de Mme Fournet a permis de réaliser les sculptures décoratives de l'élévation ouest et du clocher.

L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques le [1],[2].

Retable du maître-autel

Le retable du maître-autel est celui du prieuré du Paravis. Le bail à besogne du retable a été signé le . Il a été commandé par la prieure du Paravis, Françoise du Bouzet de Roquépine. Il a été réalisé par le menuisier parisien Innocent Cochoy et le sculpteur lorrain Gaspard Dousset.

Le tableau d'autel a été peint en 1635 par Antoine Barthélemy. Le doreur agenais Pierre Launet a réalisé la dorure du retable en 1647.

Le prieuré du Paravis est vendu comme bien national en 1792. Le retable a été acquis le 19 fructidor an II () pour 5 700 livres par M. Fortunié de Feugarolles. L'abbé Druilhet, curé de Lamontjoie, a acheté le retable pour l'église Saint-Louis en 1801.

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • Jean Payen, Bastide et église de Lamontjoie, p. 113-116, dans Congrès archéologique de France. 127e siècle. Agenais. 1969, Société française d'archéologie, Paris, 1969
  • J.-R. Marboutin, L'autel du Paravis, p. 289-300, Revue de l'Agenais, année 1909, tome 36 (lire en ligne)
  • Stéphane Capot, 050 - Lamontjoie, église Saint-Louis, p. 78, revue Le Festin, Hors série Le Lot-et-Garonne en 101 sites et monuments, année 2014 (ISBN 978-2-36062-103-3)

Articles connexes

Liens externes

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