Église Saint-Jean de Beaumont

L'église Saint-Jean de Beaumont est une ancienne église affectée au culte catholique à Tours, dans le département d'Indre-et-Loire (France).

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Dans les quartiers sud de Tours, elle dépend de l'abbaye de Beaumont avant d'être érigée en église paroissiale. Vendue comme bien national à la Révolution, elle est amputée de son clocher puis de son chœur. Elle est intégrée à une habitation au XXe siècle et inscrite comme monument historique en 1983.

Localisation

L'église se trouve dans le quartier Rabelais-Tonnellé, à la limite occidentale de l'emprise de l'ancienne abbaye de Beaumont.

Histoire

Une chapelle Saint-Jean de Beaumont, dépendante de l'abbaye de Beaumont est mentionnée dès le début du XIIe siècle sous le nom de « chapelle Saint-Jean l'Évangéliste »[2] ; elle est érigée en église paroissiale un siècle plus tard[3] pour la paroisse de Saint-Jean de Beaumont-lès-Tours[4], réservée à l'usage des moniales, des serviteurs et des hôtes de l'abbaye[5].

L'édifice actuel est une reconstruction du milieu du XVe siècle[3], peut-être en 1451[6], mais intègre probablement des éléments plus anciens (XIe ou XIIe siècle) comme l'arc de la porte[1] ou les fondations[4]. Vendue comme bien national en 1791, son clocher est abattu. Au début du XXe siècle, c'est au tour de son chœur d'être détruit[2] alors que la nef est intégrée à une habitation privée[1].

L'église est inscrite comme monument historique par arrêté du [1].

Architecture

Le vaisseau unique de la nef, seule partie conservée de l'église, montre du côté est un grand arc brisé, muré, qui matérialise le passage vers l'ancien chœur. À l'opposé, la façade occidentale est percée d'un portail en arc surbaissé surmonté d'une fenêtre en plein cintre[3].

Les maçonneries sont composées de moellons de calcaire recouverts d'un enduit et les bois de la charpente datent en partie de l'époque de construction de l'église qui est couverte d'ardoises[2],[3].

Pour en savoir plus

Bibliographie

  • Bernard Chevalier (dir.), Histoire de Tours, Toulouse, Privat, , 415 p. (ISBN 2-7089-8224-9).
  • Robert Ranjard, La Touraine archéologique : guide du touriste en Indre-et-Loire, Mayenne, Imprimerie de la Manutention, (réimpr. 1986), 3e éd., 733 p. (ISBN 2-8555-4017-8).

Articles connexes

Lien externe

  • Ressource relative à l'architecture :

Notes et références

  1. Notice no PA00098152, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. Notice no IA00071219, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  3. Ranjard 1949, p. 112.
  4. « À la découverte d'une église presque cachée », La Nouvelle République du Centre-Ouest, (lire en ligne).
  5. Émile Mabille, « Notice sur les divisions territoriales et la topographie de l'ancienne province de Touraine [cinquième et dernier article] », Bibliothèque de l'École des chartes, no 27, , p. 346 (DOI 10.3406/bec.1866.446064).
  6. Jean-Mary Couderc (dir.), Dictionnaire des communes de Touraine, Chambray-lès-Tours, CLD, , 967 p. (ISBN 2-8544-3136-7), p. 855.
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