Église Saint-Étienne de Lauzun

L'église a d'abord été dédiée à Notre-Dame-de-l'Assomption. Il ne reste de l'église romane que le portail roman tardif avec sept voussures en arc brisé de la fin du XIII^e siècle et deux colonnes avec des chapiteaux placées sous la tribune.

Le portail a été modifié au XVI^e siècle, orné d'une statue de la Vierge couronnée.

L'église a été remaniée sous le Second empire, entre 1866 et 1871, avec surélévation de la voûte.

L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques le 3 septembre 2012[1].

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  Portail
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  Côté sud
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  Chevet
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  Vaisseau central.

Le maître-autel et le retable[2] proviennent de l'ancienne chapelle du couvent des Recollets fondé en 1623 par Gabriel-Nombar de Caumont et supprimé à la Révolution. Le devant d'autel représente l'adoration des mages. À côté des colonnes torses de chaque côté on voit l'ange Gabriel qui salue la Vierge[3].

Les panneaux de la chaire[4] sont aussi de 1623. Les panneaux de l'escalier de la chaire sont plus récents.

À partir d'un texte du XVIII^e siècle qui indique que le maître-autel et la chaire sont l'ouvrage d'un sculpteur de Gourdon fameux en son temps, le chanoine Marboutin, les a attribués aux ateliers Tournié[5]^,[6].

Sur l'autel de la Vierge on peut voir une Vierge noire datant du XIII^e siècle "Nostro Damo de la Molo" (Notre-Dame de la Meule)[7] qu'un seigneur de Lauzun aurait trouvé dans une meule de foin et qui fut l'objet de pèlerinages sur la route de Compostelle. À gauche de l'autel, une Vierge à l'Enfant datant du XIII^e siècle et qui ornait le portail de l'église[8]. Reliquaire de vraie Croix, en cristal et argent, du XVII^e siècle, aux armes de Caumont[9].

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  La Vierge de l'Annonciation
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  Retable du maître-autel des ateliers Tournié.
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  L'archange Gabriel
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  Maître-autel
  Adoration des rois mages
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  Chaire
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  Chaire : l'égangéliste saint Marc

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  Sainte Foy et saint Martial
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  Le Christ et saint Étienne
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  Saint Pierre et sainte Catherine
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  Décor floral