Éditions Wildproject
Wildproject[1] est une maison d’édition française fondée en 2008 par Baptiste Lanaspeze.
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Repères historiques | ||
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Création | 27-02-2009 immatriculation RCS | |
Fondée par | Baptiste Lanaspeze | |
Fiche d’identité | ||
Forme juridique | SARL unipersonnelle
SIREN 510 033 004 |
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Statut | Éditeur indépendant | |
Siège social | Paris (de 2008 à 2012) puis Marseille (depuis 2012) | |
Dirigée par | Baptiste Lanaspeze | |
Spécialités | Philosophie de l’écologie, nature writing, urbanisme, Marseille | |
Collections | « Domaine sauvage » (essais), « Tête nue » (récits), « À partir de Marseille » (non-fiction), « Le Monde qui vient » (essais) | |
Diffuseurs | Belles Lettres | |
Site web | wildproject.org | |
Données financières | ||
Chiffre d'affaires | 62 100 € en 2016
comptes 2017 non disponibles |
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Présentation
Le propos initial des éditions Wildproject est d’introduire en France des ouvrages fondateurs de la pensée écologiste[2]. Consacrée à la dimension culturelle de l’écologie[3], la collection « Domaine sauvage » rassemble des ouvrages relevant des sciences humaines et des sciences naturelles[4]. La création de la maison est inspirée du dynamisme de l’éthique environnementale aux États-Unis[5].
Wildproject développe ensuite une collection de littérature (2011) puis des ouvrages consacrés aux « Sentiers métropolitains » qui déplacent en milieu urbain et périurbain la pratique de la randonnée pédestre (GR2013, La Révolution de Paris[6]…). Wildproject se présente ainsi comme « une maison d’édition généraliste qui se consacre aux relations entre les sociétés naturelles et les sociétés humaines[7]. »
A l’occasion des 10 ans de la maison d’édition, Wildproject sort un ouvrage réflexif conçu comme une cartographie collective des pensées de l’écologie[8]. Intitulé Un sol commun. Lutter, habiter, penser[9], l’ouvrage est constitué d’une vingtaine d’entretiens menés par l’ethnologue Marin Schaffner.
Équipe
Fondateur
Le fondateur, Baptiste Lanaspeze, est auteur[10],[11] et ancien directeur de collection aux éditions Autrement. Il est également le concepteur du sentier métropolitain GR2013.
Comité scientifique
- Raphaël Larrère, ingénieur agronome
- Nathalie Blanc, géographe et sociologue
- John Baird Callicott, philosophe
- Jean-Claude Génot, chargé de la protection de la nature
- Catherine Larrère, philosophe
- David Rothenberg (en), écrivain et musicien
- Augustin Berque, géographe et orientaliste
- Emilie Hache, philosophe
- Pierre Madelin, traducteur, conseiller éditorial
- Pascal Menoret, anthropologue
- Baptiste Morizot, philosophe
- Gilles Tiberghien, philosophe
Anciens membres
- Alain Richert, paysagiste (mort en )
- Robert Barbault, écologue (mort en )
Collaborateurs réguliers
- Pierre Madelin, traducteur, conseiller éditorial
- Matthieu Dumont, traducteur, conseiller éditorial
- Hélène Jovignot, correctrice
- Helen Tomlinson[12], éditrice, traductrice
- Laure Dupont, correctrice
Publications
Collections
- « Domaine sauvage » (essais), ouvrages fondateurs de la pensée écologiste
- « Tête nue » (récits), histoires de lieux
- « À partir de Marseille » (non-fiction), le monde entier à partir d'une ville
- « Le monde qui vient » (essais), écologie et créolité
Principaux auteurs
Quelques ouvrages
- Printemps silencieux[13] (« Domaine sauvage ») de Rachel Carson
- La Mer autour de nous (« Domaine sauvage ») de Rachel Carson
- Éthique de la Terre (« Domaine sauvage ») de John Baird Callicott
- Topoguide du GR2013 (« À partir de Marseille »)
- M.A.R.S. (« À partir de Marseille ») de Julien Valnet
- French déconnexion, au cœur des trafics (« À partir de Marseille ») de Philippe Pujol—Prix Albert-Londres, 2014
- Le Monde des êtres vivants (« Domaine sauvage ») de Kinji Imanishi[14]
- Gang du Kosmos (« Tête nue ») de Kenneth White[15]
- La Révolution de Paris, Sentier métropolitain (« Tête nue ») de Paul-Hervé Lavessière—Prix Haussmann, 2016[16]
- Les Diplomates (« Domaine sauvage ») de Baptiste Morizot — Prix du livre de la Fondation de l'écologie politique, prix littéraire François Sommer du meilleur ouvrage sur la nature[17]
- Contre-Histoire des Etats-Unis (« Le monde qui vient ») de Roxanne Dunbar-Ortiz
- Un sol commun. Lutter, habiter, penser, coordonné par Marin Schaffner
Liens externes
Annuaire de l’Agence régional du livre
Entretien avec le fondateur dans la revue en ligne Diacritik
Notes et références
- « fiche de l'entreprise : 510 033 004 », sur www.societe.com (consulté le )
- Frédéric Keck - Le Monde des livres, 24 juin 2011 :
« Les éditions Wildproject mènent un travail remarquable en traduisant les ouvrages fondamentaux de la pensée écologique. »
- Catherine Perrin - Terre sauvage, octobre 2012 :
« L'ambition de Wildproject ? Faire connaître la pensée écologiste en France, un des moyens de répondre à la crise environnementale. Car une révolution tranquille a lieu actuellement, autour de l'écologie. »
- Weronika Zarachowicz - Télérama no 3098, du 30 mai au 5 juin 2009 :
« Baptiste Lanaspeze monte sa maison d'édition, Wildproject, consacrée à l'écologie culturelle. Soit une pensée écologiste d'origine anglo-saxonne considérée comme une philosophie aux enjeux multiples, plutôt que comme un seul courant politique ou militant. »
- Entretien avec le fondateur.
- Sybille Vincendon - Libération, 9 avril 2014.
- Voir site des éditions.
- Catherine Vincent, « Wildproject, dix ans d’« humanités écologiques » », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- Marin Schaffner, Un sol commun. Lutter, habiter, penser, Marseille, Wildproject, , 180 p. (ISBN 978-2-918-490-784, lire en ligne)
- Baptiste Lanaspeze, Marseille énergies et frustrations, éditions Autrement, 2006.
- Baptiste Lanaspeze, Marseille ville sauvage : essai d'écologie urbaine, éditions Actes Sud, 2012.
- Voir sur highwindows.org.
- Le Monde des livres, 26 juin 2009 :
« L'écologie peut se comprendre de plusieurs façons, et elle a une histoire qu'il est utile de redécouvrir. La lecture du grand classique de Rachel Carson (1907-1964), Printemps silencieux, est à cet égard instructive. Ce best-seller mondial, publié aux États-Unis en 1962, a contribué à la prise de conscience publique des dégâts provoqués par les sociétés industrielles. »
- Martin Duru - Philosophie magazine : « Imanishi est considéré comme le pionnier oriental de l'écologie. À juste titre. »
- Amaury Da Cunha - Le Monde des livres, 19 mars 2015.
- affiches-parisiennes.com, « La Révolution de Paris, Prix Haussmann 2015 », sur Affiches Parisiennes (consulté le )
- Voir sur wildproject.org.
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