École pour l'informatique et les nouvelles technologies

L'école pour l'informatique et les nouvelles technologies (EPITECH) est un établissement d'enseignement supérieur privé reconnu par l’État[1] créé en 1999 par Nicolas Sadirac[2] formant des informaticiens.

L'école appartient au groupe IONIS et est membre de son pôle « Institute of Technology ».

Historique

En , l'établissement annonce l'ouverture de 4 nouveaux campus : Lyon, Montpellier, Nancy et Nice[3].

Au , l'école est reconnue par l’État et peut ainsi accueillir des boursiers[1].

En 2012, sous la direction de Cyril Pierre de Geyer, une nouvelle formation délivrant une maîtrise en administration des affaires (e-MBA), destinée aux managers ayant une formation technique, est ouverte[4].

En 2013, un duo Epitech - HEC remporte le Startup Engineering Challenge[5],[6].

Le (date de la fermeture annuelle), l'école fait face à un vol de données par un ancien membre de l'équipe (sous le nom de Epitek Reveal), entrainant une fuite de données diffusées par la suite sur Internet et touchant l'ensemble des parties prenantes (élèves, direction, fournisseur...)[7]. L'école annonce qu'elle va déposer plainte[8].

Le , Epitech annonce s’installer à Moulins dans l’Allier dans le cadre d’un partenariat avec la communauté d’agglomérations de la ville[9].

L'école compte aujourd'hui () 20 campus : 15 en France (dont 1 sur l'île de La Réunion) et 5 à l’international.

Titre certifié et enseignement

Epitech propose deux programmes d'étude:

  • Un programme intitulé MSc Pro en 2 ou 3 ans, destiné aux étudiants titulaires d’un bac+2 ou bac+3.
  • Un programme intitulé Grande Ecole (cursus historique de l'école) en 5 ans, la 4e année se déroulant à l’international dans l’un des 100 établissements partenaires.

À l'issue du cursus de cinq ans, les étudiants reçoivent un titre professionnel certifié: « expert en technologies de l'information » enregistré au niveau I au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP)[10]. Cependant, celui-ci ne confère pas le grade universitaire de master et ne doit donc pas être confondu avec un diplôme d'ingénieur[11], un diplôme national de master, ou un diplôme visé.

La pédagogie repose sur l'autoformation, l'encadrement est fait par des étudiants en cours et en fin de formation ; « nous avons supprimé les cours magistraux mais aussi les examens, et en partie les notes individuelles. Tous les cours sont filmés, les étudiants les consultent hors de la classe »[12]. Une période de codage intensif nommée la « piscine » peut conduire les moins motivés à abandonner[13]. Entièrement centrée sur l’apprentissage de la programmation, les autres matières telles que la physique, les mathématiques ou les humanités ne sont pas abordées pendant les études[14].

Frais de scolarité

Les frais de scolarité s'élèvent en 2019 à 39 000  pour l'ensemble du cursus[15].

Vie associative

Site d'Epitech Strasbourg (partagé avec l'ISEG)

L'école partage sur son campus du Kremlin-Bicêtre de nombreuses associations avec l'EPITA et d'autres écoles, comme Epitanime (association sur la culture japonaise)[16] et Prologin (association qui organise le concours national d'informatique)[17].

Anciens élèves

Notes et références

  1. Arrêté du 10 juillet 2009 portant reconnaissance par l'Etat de l'Ecole pour l'informatique et les nouvelles technologies
  2. « Biographie de Nicolas Sadirac » (consulté le )
  3. Véronique Arène, « L'Epitech ouvre quatre établissements en région - Le Monde Informatique », Le Monde Informatique, (lire en ligne, consulté le )
  4. « Epitech annonce la création de son Executive MBA - Planète Campus », Planète Campus, (lire en ligne, consulté le )
  5. Patrick Fauconnier, « Mohamed et Romain, deux Français rois des start-up en Californie », sur nouvelobs.com, Journal, (consulté le )
  6. « Deux français remportent le concours mondial de start-up de l’université de Stanford », sur usine-digitale.fr (consulté le )
  7. « Epitek Reveal : des Anonymous diffusent des infos internes d'Epitech »,
  8. « Epitech : une fuite de donnée affecte l’école d’informatique », sur ZDNet France
  9. LA MONTAGNE, « Le groupe d'enseignement supérieur privé Ionis veut s'implanter à Moulins », sur lamontagne.fr, (consulté le )
  10. Arrêté du 12 août 2013 portant enregistrement au répertoire national des certifications professionnelles
  11. « Comment savoir si un diplôme est reconnu par l'Etat ou par les entreprises ? | CCI Paris Île-de-France », sur www.cci-paris-idf.fr (consulté le )
  12. « Epitech, nid de hackers », sur usine-digitale.fr (consulté le )
  13. le figaro, « Des méthodes inspirées de l’armée pour sélectionner les étudiants », sur Le Figaro Etudiant (consulté le )
  14. « Vidéo. O21. « Malgré mes mauvaises notes en maths, j’ai intégré une école d’informatique » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  15. Kira Mitrofanoff, « Comment Epitech développe les futurs talents du digital », Challenges, (lire en ligne)
  16. « La convention Epitanime 2017 dévoile ses dates ! | Manga Mag », sur www.mangamag.fr (consulté le )
  17. « Prologin : Le concours national d'informatique pour les jeunes », Dimension-Ingénieur.com, (lire en ligne, consulté le )
  18. Cécilia Gabizon, « Il invente le site qui sait tout de vous », sur Lefigaro.fr (consulté le )
  19. T.W., « Matthieu Pigasse au capital de Melty », sur cbnews.fr,
  20. « Solomon Hykes, le Français qui a conquis la Silicon Valley », sur journaldunet.com,

Liens externes

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