Ère Jōwa (Nanboku-chō)

L'ère Jōwa (貞和) est une des ères du Japon ou nengō promulguée par la plus puissante du point de vue militaire des deux cours impériales rivales durant l'époque Nanboku-chō (南北朝時代, nanbokuchō jidai). Cette nengō suit l'ère Kōei et précède l'ère Kan'ō. Elle couvre la période allant du mois d' au mois de [1]. L'empereur siégeant à Kyoto est Kōmyō (光明天皇, Kōmyō-tennō)[2]. Le rival à la Cour du Sud de Go-Kōgon durant cette même période est l'empereur Go-Murakami (後村上天皇, Go-Murakami-tennō).

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Contexte de l'ère Nanboku-chō

Les sièges impériaux durant l'époque Nanboku-chō sont relativement proches l'un de l'autre mais géographiquement distincts. Ils sont conventionnellement identifiés ainsi :
Capitale du nord : Kyoto
Capitale du sud : Yoshino.

Au cours de l'ère Meiji, un décret impérial daté du établit que les monarques régnants légitimes de cette époque sont les descendants directs de l'empereur Go-Daigo par l'empereur Go-Murakami dont la Cour du Sud a été établie en exil à Yoshino, près de Nara[3].

Jusqu'à la fin de l'époque d'Edo, les empereurs usurpateurs (en supériorité militaire) et soutenus par le shogunat Ashikaga sont erronément inclus dans les chronologies impériales en dépit du fait incontestable que les insignes impériaux ne sont pas en leur possession[3].

Cette Cour du Nord illégitime est établie à Kyoto par Ashikaga Takauji[3].

Changement d'ère

  • 1345, aussi nommée Jōwa gannen (貞和元年) : Le nom de la nouvelle ère est créé pour marquer un événement ou une succession d'événements. La précédente ère se termine quand commence la nouvelle, en Kōei 2.

Durant la même période, les ères Kōkoku (1340-1346) et Shōhei (1346-1370) sont les nengō équivalents pour la Cour du Sud.

Événements de l'ère Jōwa

Jōwa1re2e3e4e5e6e
Grégorien134513461347134813491350

Bibliographie

Liens externes

Notes et références

  1. Titsingh, Isaac. (1834). Annales des empereurs du Japon, p. 278-279; Varley, H. Paul. (1980). Jinnō Shōtōki. p. 294-298; Nussbaum, Louis-Frédéric et al. (2005). "Jōwa" in Japan encyclopedia, p. 434; n.b., Louis-Frédéric est le pseudonyme de Louis-Frédéric Nussbaum, voir Deutsche Nationalbibliothek Authority File.
  2. Titsingh, Isaac. (1834). Annales des empereurs du japon, p. 294-299; Nussbaum, p. 541.
  3. Thomas, Julia Adeney. (2001). Reconfiguring modernity: concepts of nature in Japanese political ideology, p. 199 n57, citing Mehl, Margaret. (1997). History and the State in Nineteenth-Century Japan. p. 140-147.
  4. Titsingh, p. 297.
  5. Ackroyd, Joyce. (1982) Lessons from History: the Tokushi Yoron, p. 329.
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