Comment se créer des raccourcis clavier personnalisés ?

• Créer des raccourcis pour lancer des programmes ou gérer le bureau
• Mettre à profit toutes les touches du clavier (la touche SUPER (Windows) par exemple)

installez le paquetapt://xbindkeys

Créez un fichier de configuration par défaut en faisant :

xbindkeys --defaults > ~/.xbindkeysrc

Pour identifier les touches correspondantes au raccourci que vous voulez créer, utilisez :

xbindkeys -k

Ensuite éditez le fichier de configuration .xbindkeysrc … comme ceci par exemple :

gedit ~/.xbindkeysrc

et copiez-y la commande à lancer suivie du raccourci-clavier, par exemple pour lancer nautilus avec [Ctrl+F12] :

"nautilus"
    m:0x14 + c:96
    Control+Mod2 + F12

Après sauvegarde du fichier de configuration le raccourci devrait-être actif immédiatement, en cas de problème arrêtez les processus nommés “xbindkeys” en utilisant :

killall -g xbindkeys

puis relancez-en un par un simple :

xbindkeys

Pour le reste des possibilités :

man xbindkeys

est votre ami…

Je pars du principe que vous avez le gestionnaire de fenêtres par défaut de Gnome qui est Metacity. (faire echo $WINDOW_MANAGER pour connaître le nom du gestionnaire, ou explorer la liste des processus lancés en cherchant le gestionnaire actif, parmi la liste disponible ici gestionnaire_de_fenetres). Mais on peut s'inspirer de la méthode pour personnaliser d'autres gestionnaires.

Prenons un exemple : on souhaite ouvrir le gestionnaire de fichiers nautilus en faisant WIN+E

• Ouvrir l'éditeur de configuration (Applications → Outils Systèmes → Éditeur de configuration gconf-editor)

• Aller dans apps → metacity → keybinding_commands et éditer une clef vide, par exemple “command_1”, en lui attribuant la commande nautilus

• Toujours dans l'arborescence de metacity, aller dans global_keybindings et éditer la clef run_command_1 en lui attribuant la combinaison de touche <Mod4>e.

• Quitter Gconf et faire un test ! D'autres exemples sont présentés en bas de page.

Il existe deux composantes dans un raccourci :

• la touche modificatrice, entre crochets (ex. <Alt>) : optionnelle, il peut y en avoir plusieurs
• la touche cible (ex. F1) : unique et obligatoire

Exemples : F1 ou <Alt>F1 ou <Alt><Shift>F1

On peut obtenir l'identificateur de la touche cible à l'aide du programme xev.

En ce qui concerne l'identificateur de la touche modificatrice, je ne connais pas de programme particulier. voici donc un tableau d'équivalences :

• xev attribue bien un nom aux touches Ctrl, Win, etc… mais elles sont alors considérées comme touches cibles. Ce qui peut avoir une utilité, si l'on souhaite par exemple dérouler le menu Applications lors de la seule pression de la touche Win. Il faudra attribuer à panel_main_menu la valeur Super_L (ou Super_R)
• il y a une distinction de faite entre les touches jumelles de la gauche et de la droite du clavier. (par exemple Super_L et Super_R)

• Forcer un programme à quitter ALT+A

command_2 = xkill

run_command_2 = <Alt>a

• Masquer/afficher le bureau WIN+D

global_keybindings → show_dekstop = <Mod4>d

• Ouvrir nautilus en tant que root WIN+ALT+E

command_3 = gksudo nautilus

run_command_3=<Mod4><Alt>e

• Lancer une recherche WIN+F

command_4 = gnome-search-tool

run_command_4 = <Mod4>f

• Verrouiller la session WIN+L

command_5 = /usr/bin/xscreensaver-command -lock

run_command_5 = <Mod4>l

• Éjecter le cédérom

voici la commande à utiliser : eject -T cdrom, je vous laisse faire le reste !

Plus d'infos sur xbindkeys

Contributeurs : depann-informatique, Mysteroïd.